Today Johannes Vermeer (1632-1675) is one of the most celebrated Dutch 17th century masters. Car se dégage une puissance fortement suggestive, voire troublante, de ces lèvres charnues, de la nudité de ces avant-bras à la blancheur révélée par la lumière, de ces formes généreuses, à la Rubens[12], mises en valeur par « le jaune citron [qui] enserre vigoureusement ses seins et ses hanches [sic], telle une main sans inhibition[35] », à la manière du jeune galant en rouge empoignant fermement la courtisane en jaune dans L'Entremetteuse. Si l’on retient aujourd’hui sa notoriété, en partie due à la publicité, rappelons que dès 1719, le tableau a été appelé « la célèbre laitière de Vermeer ». La grande popularité de l’œuvre au 19ème siècle – lorsqu’elle était perçue comme un symbole de la vertu domestique – est née de la coïncidence de la moralité victorienne et de l’éthique néerlandaise du 17ème siècle. La partie gauche du mur du fond, et le mur de gauche, sont quant à elles rejetées dans une ombre légère. Il reflète le côté droit de la pièce, que le cadre ne dévoile pas, mais, parallèle à l'axe de vision du spectateur, il ne donne à celui-ci aucune information supplémentaire sur le hors-champ. Deuxièmement, il a structuré le tableau selon deux lignes diagonales: de la corbeille à pain au premier plan à gauche jusqu’à la tête de la servante et du fond à gauche jusqu’au bas de la jambe droite de la table. En effet, ces cercles de confusion n'existent que sur des surfaces réfléchissantes, métalliques ou mouillées, non sur des surfaces absorbantes telles que la croûte d'un pain. Seul tableau de Vermeer ayant comme sujet principal un personnage d'humble condition[30], La Laitière réactualise à sa façon les « Kitchen Pieces » (« compositions de cuisine »), en vogue dans la Hollande du XVIe siècle avec des peintres tels que Pieter Aertsen et Joachim Bueckelaer[31]. Merci! Si aucune allusion explicite n'est faite à La Laitière dans À la recherche du temps perdu de Marcel Proust, pourtant très marqué par la référence à Vermeer, une « belle fille » que rencontre le narrateur à Balbec, dans À l'ombre des jeunes filles en fleurs, d'abord de la voiture de Mme de Villeparisis, puis dans les couloirs du Grand Hôtel, et qui exerce précisément le métier de laitière, pourrait s'y référer[61] : « Une [belle fille] pourtant se trouva repasser sous mes yeux, dans des conditions telles que je crus que je pourrais la connaître comme je voudrais. Une femme, représentée au milieu de la toile, est en habit de servante. » Et c'est peut-être là ce qui rend La Laitière aussi fascinante. Un soutien supplémentaire à cette lecture morale de Vermeer peut être trouvé dans l’utilisation connexe d’objets ménagers simples dans le frontispice du livre Emblems of the Christian Struggle (1619) de Jacob Cats. La Laitière, 1658–1660 Dans un intérieur, cette solide servante est absorbée dans l’une de ses activités quotidiennes : faire couler du lait dans un plat, ce qui peut être lu comme une métaphore de la peinture. Een dienstmaagd staat achter een tafel en schenkt melk uit een melkkan in een kookpot. "La Laitière", peinte vers 1658, est l’œuvre la plus célèbre de Vermeer. À la mort de Jonkheer P.H. Le cadrage choisi par Gérard Dou, qui place le spectateur de l'autre côté du plan de travail, établit une relation de proximité bien différente de l'impression contradictoire d'intimité et de distance respectueuse qu'impose le dispositif mis en œuvre par Vermeer. Choisir une variante : Poster. Lors de la vente Henrick Muilman, qui se tient à Amsterdam le 12 avril 1813, le tableau figure sous le no 96, avec le commentaire suivant : « C'est d'une couleur vigoureuse, d'une facture hardie, et le meilleur de ce maître[53] ». Yet for centuries little importance was attached to his name. Sans doute le même personnage qui tient le rôle dun astronome dans une toile de 1668 appartenant au musée du Louvre. Alors que la célèbre tableau de Vermeer est exposé au Louvre pour la première fois depuis 50 ans, retour sur une marque de yaourt qui lui doit une grande partie de son succès. Johannes Vermeer est né à Delft le 31 octobre 1632, lieu d'une forte dynamique pour la peinture hollandaise. Twee der van hem meest bekende schilderijen kunnen daarvoor ten bewijze dienen. ». La laitière de Jan Vermeer ... La laitière 1658. L'épaule droite légèrement relevée dans le geste qu'elle est en train d'effectuer, la tête penchée vers sa gauche, le visage et les yeux baissés, elle est tout entière à son ouvrage, concentrée sur le filet de lait qui coule de sa cruche. Son buste est enserré dans un corsage jaune chamois fermement attaché au milieu de sa poitrine, ce qui souligne la robustesse de sa corpulence. De plus, étant donné que les chauffe-pieds sont couramment utilisés par les femmes assises, son apparence mise au rebut peut symboliser le caractère industrieux de la femme de chambre debout. Si Vermeer a pu s'inspirer de ce dernier tableau, force est de constater que les impressions suscitées par ces deux œuvres sont loin d'être identiques. modifier - modifier le code - modifier Wikidata. La plinthe est composée de carreaux de faïence de Delft, blancs avec des motifs bleus humanisés. La pureté est indiquée par le rendu étonnant de Vermeer du pot en cuivre très poli accroché au mur, rappelant les récipients en métal brillants similaires des images de l’ Annonciation des Pays-Bas, puisqu’un navire très propre était un symbole traditionnel de la pureté. À y bien regarder, cette surface n'est pas totalement uniforme : on distingue, çà et là, clous plantés, ou trous de clous arrachés révélant la brique rouge derrière le plâtre, comme autant de signes faisant le récit discret de l'histoire du lieu[9]. Sur cette table, Vermeer a minutieusement agencé les différents objets de façon à suggérer le désordre relatif d'un travail en cours. ». Période : deuxième moitié du xviie siècle. La peinture est épaisse et granuleuse, appliquée avec du lourd empâtement . À la différence de l'élégant damier noir et blanc recouvrant les sols des intérieurs bourgeois, celui-ci est traité dans un brun rougeâtre uniforme, plancher pour les uns, tomettes de terre cuite pour les autres, et plus vraisemblablement encore, simplement fait de terre battue. Vermeer a utilisé plusieurs techniques pour créer cette impression générale. Johannes Vermeer "La Laitière" (vers 1658) Huile sur toile (45,5 x 41 cm) exposé au Rijksmuseum à Amsterdam . Les touches d'ocre clair, de brun et brun rougeâtre, de gris verdâtre et de blanc, de même que les coups de brosse, sont nettement visibles, et donnent au détail du visage un relief quasi sculpté dans la matière. Étudier l’iconographie du La peinture , il semble que ce soit la manière de Vermeer de rendre hommage aux vertus de la tempérance, de la pureté et du travail ardu. Dans leur Histoire de la peinture flamande, depuis le XVIIe siècle publiée en 1816, Roeland van Eynden et Adriaan van der Willigen décrivent, à l'article « Vermeer », le peintre en ces termes : « On pourrait également appeler Johannes Vermeer le Titien de l'école hollandaise des peintres contemporains. Elle représente une scène de la vie quotidienne, intimiste et sereine comme aime à le travailler Vermeer. Petite toile, peinte vers 1658, La Laitière s’est imposée au fil du temps comme l'un des tableaux les plus célèbres de Vermeer. La Laitière. En effet, certains historiens de l’art associent certains aspects de l’œuvre (notamment la corbeille à pain) à son ancien Christ dans la maison de Marie et de Marthe (c. 1654, National Gallery of Scotland , Edimbourg): ils pensent que la femme de ménage vertueuse et dévouée de Vermeer peut représenter le rôle sinon la personne de Martha la femme de ménage (et la patronne des femmes au foyer). Cependant, la fascination qu'il exerce dépasse son caractère purement réaliste, sociologique. Le métal accroche la lumière en des reflets jaune clair, représentés par des touches de peinture nettement visibles, qui figurent la brillance d'une surface dépolie. Christ dans la maison de Marie et de Marthe, Les plus belles peintures de tous les temps. En montrant une servante au travail, dans un intérieur humble, le tableau appartient aux scènes de genre, un genre alors en vogue dans la Hollande du XVI siècle. Voir plus d'idées sur le thème la laitière, johannes vermeer, peinture flamande. Le premier est la fameuse Laitière, autrefois dans la collection restreinte, mais choisie avec soin de feu Jan Jacob de Bruijn [...], aujourd'hui dans la célèbre collection de feu M. van Winter, à Amsterdam[54]. La laitière, détail (v. 1660) La table placée devant la servante constitue une véritable nature morte intégrée à la scène de genre. La laitière - vers 1658/60 huile sur toile 45.4 x 41 cm Rijksmuseum - Amsterdam. Au début du XIXe siècle, l’œuvre a été acquise par Six Collection (la famille du grand XVIIe siècle). Le tableau de Vermeer, The Milkmaid, contredit cette tendance négative globale et constitue un rare exemple de servante traitée avec reconnaissance et dignité. Unique tableau de Vermeer prenant comme sujet principal une femme d'humble condition (il traitera le sujet féminin sous d'autres aspects, notamment avec La Jeune Fille à la Perle), cette scène de genre suggère le calme et la tranquillité des travaux domestiques dans l'atmosphère saine et paisible d'une encoignure de pièce. Le député et connaisseur d'art émérite Victor de Stuers réussit à convaincre la Chambre que les tableaux font partie intégrante du patrimoine national culturel des Pays-Bas, et doivent à ce titre être préservés, notamment des collectionneurs américains. Pour des raisons de stratégie internationale, la marque Chambourcy a définitivement disparu des emballages en 1996 au profit de Nestlé. 13 x 13 cm ... Retour sous 100 jours; Frais de port dès 2,95 € Impression à la demande; Informations sur le produit. Après le mariage de celle-ci, les deux tableaux entreront dans la collection de Hendrik Six van Hillegom, et resteront dans la famille Six jusqu'en 1907. Pour certains critiques, La laitière présente au spectateur un modèle de vertu, incarnant le type de la « servante pieuse[17] » louée dans les opuscules édifiants de l'époque. La Laitière célèbre malgré elle C'était une laitière qui vint d'une ferme apporter un supplément de crème à l'hôtel. Ce genre de seau, appelé marktemmer[3], et destiné aux courses, se retrouve, dans des modèles plus simples cependant, entre les mains des servantes de retour du marché, dans les scènes de genre flamandes. À la mort de celui-ci en 1695, quarante tableaux, dont les vingt et un Vermeer autrefois acquis par van Ruijven, sont vendus aux enchères. Vermeer" de choukette sur Pinterest. Et le tableau est suffisamment remarquable pour que le peintre et critique anglais, Sir Joshua Reynolds, le mentionne (« Une femme transvasant du lait d'un récipient à l'autre ») dans la collection Jan Jacob de Bruijn (« The Cabinet of M. Le Brun »), attribué à « D. Vandermeere », lors de son voyage effectué dans les Flandres et en Hollande en 1781[52]. Car la fenêtre présente un carreau cassé, et le mur en dessous de celle-ci est rongé de traces brunes d'humidité. La toile, placée dans l’exposition sur le même mur que La Dentellière, occupe une position à part dans la peinture de Vermeer. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Car la technique de Vermeer permet d'opposer la nature morte du premier plan, représentée selon un effet figurant le flou, et le filet de lait, peint au contraire avec toute la finesse possible, le « point focal » de l'œuvre, au sens photographique du terme, vers lequel convergent tous les regards, du peintre, de la laitière et du spectateur du tableau. Entre la fenêtre et l'encoignure de la pièce est fixé, par deux clous plantés dans le mur, un panier d'osier tressé à base carrée (en forme de pyramide inversée tronquée), avec couvercle, vraisemblablement une huche à pain. La tempérance est indiquée par l’image symbolique traditionnelle d’une figure féminine versant un liquide d’un récipient à l’autre. De toute évidence, une vertu particulière était attachée à la fois au contenu et à l’exécution de cette peinture à l’huile , qui est resté aux yeux du public à travers plusieurs ventes au cours des XVIIIe et XIXe siècles, contrairement à la plupart des autres Vermeers. Nul ne peut savoir réellement ce que pense la femme, et la fascination que ce tableau exerce pourrait tenir au fait qu'il résiste justement aux discours savants, pour demeurer ouvert à un investissement personnel de la part du spectateur. Les détails de l'espace représenté contredisent en outre l'impression première de blancheur immaculée procurée par le mur du fond. Premièrement, il a choisi un point de vue relativement bas pour souligner la nature monumentale et la solidité de son sujet. Comparez, par exemple, la jeune femme au foyer de Jeune femme avec une cruche d’eau (c.1662). Mais La Laitière est surtout réputée pour illustrer de façon spectaculaire un aspect tout particulier de la technique de Vermeer, qui figure sur les objets des halos lumineux par une juxtaposition de petits points de peinture. Mais c'est aussi le traitement si particulier de la lumière, associée à celle de « la Révélation[21] », qui a fait infléchir le sens des œuvres de Vermeer vers une interprétation chrétienne, et plus particulièrement catholique : les taches lumineuses constellant le pain sur la table lui confèrent en effet une dimension quasi spirituelle, de même que le mince filet au blanc de plomb soulignant le contour droit de la silhouette de la laitière — inexplicable d'un point de vue réaliste — donne à celle-ci une « qualité légèrement rayonnante »[22], comme une aura sacrée. Albert Blankert, « Catalogue », in Gilles Aillaud, John Michael Montias et Albert Blankert. Ce fut elle qui eut le courage de s'interposer quand Willem violenta sa sœur, « enceinte au dernier degré[7] ». Histoire, description Ce petit tableau aujourd'hui a le statut d'un chef-d'œuvre absolu d'importance mondiale, comparable avec les œuvres de Raphaël et Léonard de Vinci, Rembrandt et Velazquez. des mains de peintres comme Cornelis Delff et Pieter van Rijck. Pour Daniel Arasse[47], la substitution de la carte de géographie par un simple mur blanc, pure « surface de peinture[48] » où se reflète uniquement la lumière, dépasse les motivations d'ordre réaliste ou sociologique. Même peinture laiteuse, même touche aux petits damiers de couleur fondus dans la masse, même égrenure beurrée, même empâtement rugueux sur les accessoires, même picotement de bleus, de rouges francs dans les chairs, même gris de perle dans les fonds[60]. Peindre le silence, la concentration : l’on retrouve les mêmes défis que dans le cas des épistolières ou encore des musiciennes penchées sur leur partition. La radiographie de la toile a en outre révélé un repentir : Vermeer avait d'abord représenté, derrière la laitière, un large cadre, ou une carte géographique[10] (à la manière de celle des Provinces-Unies que l'on voit dans L'Art de la peinture), ce qui se serait mal expliqué dans un milieu aussi humble[9]. Les critiques du dix-neuvième siècle avaient essentiellement raison de la signification de cette image d’une simplicité trompeuse qui dépeint l’essence même de la vertu domestique. Contrairement à la plupart des tableaux de Vermeer, qui représentent des personnages élégamment vêtus dans un cadre bien aménagé, The Milkmaid ( De Melkmeid ou Het Melkmeisje ) est le tendre rendu de Vermeer d’une «femme de ménage» robuste (vaches laitières traites) exécutant une simple corvée domestique dans une cuisine réglage. ». Dans ses expériences précédentes avec la caméra obscura, Vermeer s’était d’abord contenté d’utiliser ces pointilles uniquement pour décrire ce qu’il voyait à travers l’objectif de l’appareil optique. Derrière cette étoffe et la corbeille, on remarque, de droite à gauche, plusieurs petits pains (dont deux boules, l'une sur l'autre, incisées sur le dessus d'une croix qui divise après cuisson la croûte en quatre pointes) et morceaux de pain, et un pot de faïence émaillé à couvercle, d'un bleu sombre rehaussé de touches blanches. En rapprochant La Laitière d'un des rares tableaux religieux de Vermeer, le Christ dans la maison de Marthe et Marie, la figure de la servante préparant le repas deviendrait même, sur le mode profane, « une version étendue, métaphysique[23] » de Marthe la laborieuse[24], offrant à manger non plus au Christ, mais au spectateur devant la toile. Depuis 1979, l'œuvre figure également sur l'étiquette du pot de verre comme un argument d'authenticité, de tradition et de savoir-faire. The Milkmaid, Johannes Vermeer, c. 1660 oil on canvas, h 45.5cm × w 41cm More details. (Pour un travail sur le même thème, voir La dentellière 1869, musée du Louvre.) Celui-ci protège sa robe rouge, dont la lourdeur des plis verticaux suggère une étoffe grossière, sûrement de laine. L'instant fixé sur la toile est comme suspendu, à la manière d'un instantané. Dissius. DOSSIER PÉDAGOGIQUE : LA LAITIèRE - LA DEnTELLIèRE 3 SOMMAIRE À propos de l'album ANNA ET JOHANNA L’auteure : Géraldine Elschner. Le choix du cadrage rapproché, puisque la laitière, tout comme la table du premier plan sont coupées au-dessus des pieds — et semblent par conséquent se poser en avant de la toile —, conjugué au fait que le plafond de la pièce ne soit pas visible, accentuent encore plus cet effet d'intimité, et procure au spectateur une double impression d'inaccessibilité et de proximité à l'égard du personnage représenté. Cette image, pouvant être perçue comme une vanité, fut utilisée par d’autres artistes du Siècle d’or néerlandais[25]. La Laitière apparaît alors, associée au yaourt, lors d'une campagne d'affichage et d'abribus, et, animée, dans un spot publicitaire télévisé diffusé en 1974, s'achevant sur le slogan suivant : « La Laitière, un chef-d'œuvre de Chambourcy ». L'iconographie biblique est à ce titre abondante pour attribuer des connotations sacrées aux motifs du lait (par exemple, « lait pur de la parole[18] », ou « premier élément des révélations de Dieu[19] ») et du pain (Christ se qualifiant comme « pain de vie[20] », ou allusion eucharistique, etc.). Arthur Wheelock cependant[5] relève un certain nombre de manipulations de la part de Vermeer : outre le trait de blanc qui souligne le contour droit de la laitière, il fait aussi remarquer que le côté dans la lumière de la laitière se détache sur l'ombre du mur, alors que son côté dans l'ombre, de façon illogique, est présenté sur la zone la plus lumineuse du fond — selon des motivations plus expressives que réalistes. Vermeer. L’artiste de Leiden, Gerrit Dou (1613-1675), qui peignit de jolies filles aux côtés de divers symboles érotiques tels que les oignons (réputés avoir des propriétés aphrodisiques), des pichets à large ouverture évocatrice de l’anatomie féminine, a également contribué à cette approche., ou impliqué dans diverses actions érotiques telles que l’insertion de broches de cuisson dans les poulets. Cette corbeille repose en partie sur une pièce d'étoffe bleue qui tombe sur la droite (et qui est coupée par la partie inférieure du cadre). Poster La Laitière de Jan Vermeer. Elle a enfilé des morsmouwen[3], pièces de cuir amovibles destinées à protéger l'avant-bras des manches de la chemise, peintes dans un brun rehaussé de bleu donnant des nuances verdâtres, et dans un bleu plus franc pour les doublures. Ce tableau, illustrant une femme modeste qui met du cœur dans sa cuisine, exprime l’attention, la générosité et le savoir-faire authentique. Sans se rapporter à l'iconographie religieuse, cette scène du genre pourrait aussi faire l'éloge des valeurs de la classe des domestiques, de l'humilité et de l'assiduité au travail, par opposition à la classe des maîtres, plus souvent en proie à la tentation. La promotion de la nouvelle marque est confiée à l'agence de publicité Effivente, qui porte son choix sur le tableau de Vermeer : « Quoi de mieux que cette femme nourricière versant du lait, symbole de chaleur et de générosité[64] ». Elle est représentée comme une jeune fille bien bâtie vêtue d’une tenue traditionnelle en bonnet de lin blanc, tunique jaune et tablier bleu. La laitière aux formes généreuses s'absorbe dans son activité nourricière en regardant, tout comme le spectateur, le mince filet de lait qui coule de sa cruche dans un plat, image instantanée fixée dans l'éternité par le pinceau du peintre. Dans La Laitière, la source lumineuse provient de la fenêtre à gauche — en hors-champ — et vient frapper d'une vive clarté la coiffe blanche, le front et une aile du nez, ainsi que le corsage jaune de la laitière, de même que la droite du mur du fond. Par ailleurs, le carreau brisé laissant passer un filet de lumière, en haut à gauche du tableau de La Laitière, représenterait la « lumière céleste » selon certains historiens d'art. Six van Vromade en 1905, les trente-neuf tableaux de sa succession mis en vente sont achetés par la « Société Rembrandt », association œuvrant pour le mécénat en faveur des musées hollandais. En effet, le point de fuite situe le regard idéal du spectateur dans la partie supérieure de la toile, ce qui a pour effet de légèrement monumentaliser le personnage pris ainsi en vue de dessous, en contre-plongée. Selon Walter Liedtke, conservateur du département des peintures européennes du Metropolitan Museum of Art de New York, il serait en effet touché, notamment auprès du grand public, par un « effet Mona Lisa» : si l'on cherche habituellement à savoir pourquoi la Jo… L'intériorité du personnage de La laitière, à jamais mystérieusement inaccessible, serait donc à chercher, non pas dans un secours extérieur — selon des interprétations savantes, iconographiques —, mais bel et bien dans le « voir » que délivre le tableau, « savoir » qui n'appartient qu'au peintre. Fin du suspense, il s’agit de La Laitière de Johannes Vermeer, réalisé vers 1658. L'ensemble paraît peint avec une précision aussi minutieuse que saisissante, comme en témoignent aussi bien les ombres projetées sur le mur blanc, du seau de laiton ou, détail infime, du clou planté juste au-dessus de la laitière, que l'attention portée aux variations lumineuses, avec cette tache plus claire qui passe par la vitre cassée pour frapper le montant de la fenêtre. La femme de chambre se tient dans une simple salle de type souillarde en train de verser soigneusement le lait dans un récipient en terre cuite assis sur une petite table à côté d’un ensemble de natures mortes composé de morceaux de pain rassis et d’un panier à pain complet. La cuisinière de Gérard Dou, en effet, interpelle directement le spectateur en levant les yeux vers lui, et ce regard peut être interprété comme une invitation impudique à venir partager, non seulement le repas qu'elle prépare, mais aussi ses appas, à la différence de la laitière concentrée sur son ouvrage, les yeux baissés, ignorant ce qui l'entoure. La palette de Vermeer présente une palette de couleurs atténuée de blanc, de jaune et de bleu, en accord avec les vêtements usés de son sujet, dont la silhouette se détache sur un mur de cuisine blanc et nu éclairé par la lumière venant de la fenêtre de gauche. La Laitière : description, photo, oeuvres similaires : La Laitière - Artiste : Johannes Vermeer (Vermeer de Delft) Lieu : Rijksmuseum Amsterdam Johannes Vermeer Section 10 - De keukenmeid - Date : vers 1658 - Dimensions : 41 cm x 45 cm - Matériaux : Peinture à l'huile sur toile Un chauffe-pieds est visible sur le sol derrière elle. Vermeer impressionne également par sa virtuosité — jamais démonstrative — à rendre les textures et les matières : surface métallique du seau de laiton, ou vernie du cruchon bleu et du plat destiné au four posés sur la table, texture crémeuse du lait qui coule de la cruche en un filet translucide, osier de la panière, pain, étoffes froissées, ou grossière, coton, cuir ou laine, arête du nez ou bras dénudé, etc., chaque élément est peint selon ses propriétés à refléter, ou au contraire, à absorber la lumière. En 1997 est créé La Laitière riz au lait, puis au cours des années 2000 La Laitière flans pâtissiers, alors que la marque Charles Gervais occupe un créneau similaire. New York, The Metropolitan Museum of Art, Le Christ dans la maison de Marthe et Marie, site « essentialvermeer » de Jonathan Janson consacré à l'œuvre de Vermeer, Lire l'extrait en ligne sur le site www.essentielvermeer.com, Blaise Ducos, "Conférences et colloques, «La Laitière» de Johannes Vermeer", https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=La_Laitière&oldid=179376156, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des bases relatives aux beaux-arts, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Albert Blankert,"Vermeer de Delft", Encyclopédie Universalis. À la suite des « Kitchen Pieces » et des peintures de genre hollandaises qui font des servantes, et notamment des cuisinières, des filles de petite vertu, une partie de la critique voit dans La Laitière un « discret objet du désir[34] », dont la sensualité irradie l'œuvre pour s'adresser au spectateur masculin — en premier lieu Pieter van Ruijven, le commanditaire du tableau. Le motif du carreau le plus à droite n'est pas identifiable[12]. And our reaction is "What is she thinking? Une chaufferette[11], dont le couvercle supérieur est percé de neuf trous, est posée à terre. Niveau : cycles 2 et 3. Cependant, la finesse des traits de la jeune fille que Gérard Dou a prise pour modèle évoque bien plus un jeu de séduction que les formes puissamment charnelles, et l'attitude apaisée de celle de Vermeer. Cette dernière était en effet couramment associée au désir dans la mesure où elle réchauffait, non seulement les pieds, mais aussi les dessous féminins. Les trois surfaces, osier, laiton, miroir dans un cadre de bois noir, absorbent ou reflètent chacun de façon différente la lumière, en fonction de leur matière, mais aussi de l'angle d'incidence de la source lumineuse, dans des effets de variations virtuoses, sans pour autant être démonstratifs. Car Vermeer ne peint pas à proprement parler une « laitière », mais bien une jeune servante qui s'applique, ponctuellement, à verser du lait pour confectionner un plat, et qui possède toute la fraîcheur et la sensualité — involontaires ? Ce tableau a été peint vers 1658 et il est exposé depuis 1908 à Rijksmuseum d’Amsterdam au Pays-Bas. La Laitière a plusieurs caractéristiques de composition à noter. [...] Bien qu'on ne puisse guère prétendre [les] expliquer, [...] ils nous font voir d'un œil neuf la beauté tranquille d'une scène familière[2]. Les enchères atteignent la somme importante de 175 florins, ce qui constitue la deuxième meilleure vente pour un tableau de Vermeer, après la Vue de Delft (lot no 31) adjugée à 200 florins, et la première pour un portrait[50]. Une marque de yaourt l'a même utilisé pour son emballage. Vous connaissez tous ce tableau célèbre de Johannes Vermeer (1632-1675). Néanmoins, à partir de 1989, la marque identifie, par exemple du yaourt aux fruits, des parts de tarte, des crèmes caramel, etc. Le caractère polysémique des éléments représentés — en premier chef le lait et le pain —, et l'absence de clé explicite permettant de donner une clôture définitive au sens de l'œuvre doivent donc inciter à la prudence interprétative : « ce qui s'y donne à voir n'est pas le secret d'une nature observée, mais bien un mystère intérieur au tableau lui-même, et à la visibilité de ses figures[40]. — d'une femme en âge d'être mariée. Le genre était tombé en relative désuétude au milieu du XVIIe siècle, sans être complètement abandonné, comme en témoignent La Cuisinière de Gabriel Metsu (v. 1657-1667, huile sur toile, 40 × 33 cm, Musée Thyssen-Bornemisza, Madrid, et surtout La Cuisinière hollandaise de Gérard Dou (vers 1635-40, huile sur bois, 36 × 27,4 cm, Paris, Musée du Louvre), dont l'axe frontal de représentation de la cruche, et la position des mains de la servante rappellent fortement La Laitière[28]. [...] Je me disais que ces rencontres me faisaient trouver encore plus beau un monde qui fait ainsi croître sur toutes les routes campagnardes des fleurs à la fois singulières et communes, trésors fugitifs de la journée, aubaines de la promenade, dont les circonstances contingentes qui ne se reproduiraient peut-être pas toujours m'avaient seules empêché de profiter, et qui donnent un goût nouveau à la vie[62]. Les deux motifs de la plinthe ont également permis[12] d'échafauder un ingénieux scénario qui viendrait rendre compte des sentiments de la laitière : celle-ci s'abîmerait dans une rêverie songeuse, le cœur rempli d'amour pour son mari absent, figuré le voyageur, visé par Cupidon.

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