Loucette, qué vous mé donnez mal au cœur ! Qui ? Oui, oui !… Si Monsieur veut entrer ? Eh bien ! Camille Bouzin : clerc de notaire, auteur de chansons calamiteuses. Report abuse. madame la sor ! Celle-ci est follement aimée d'un nouveau riche, le général mexicain Irrigua. Si vous êtes un homme, Lucette est à vous. Un fil à la patte. quelle drôle de manie ont les gens à odeur de vous parler toujours dans le nez ! je croyais que vous vouliez parler d’une autre… Oh ! vite ! Bonjour Gontran… Ah ! Mais moi non plus ! Non, je dis au général que c’est une bagatelle. (Elle rejette le Figaro sur la table et gagne la gauche. Général, je suis ravie de faire votre connaissance ! Oh ! Hein ? Moi, je vais chez une de mes vieilles amies, la baronne Duverger. Pardon ! Non ! (Toutes ces portes sont à deux battants.) Entre les deux portes du fond, un … La Baronne accepte, et la pièce se termine sur l'arrestation de Bouzin pour cause de nudité dans un lieu public. vous le pensez ! C’est pas ça du tout ! Oh ! vous seul pouvez me tirer de là ! pardon, Monsieur ! from Jean Goltier Plus . Qu’est-ce que tu as, à être agité comme ça ? (À Bouzin, en le secouant.) Un fil à la patte est une grande pièce, hallucinante, une réussite absolue ; elle met en scène des personnages ballottés par un système, entraînés par une histoire, un cadre. Euh ! Comme vous voudrez, Monsieur. Le ticket se trouve en annexe du travail. Il n’y a plus à tergiverser : mon contrat se signe ce soir, il s’agit d’aborder la rupture carrément. Yo souis trop émoute ! Ah ! Mais en ... Acte II La scène est dans la chambre à coucher de la Baronne Duverger, aménagée en loge de fortune. Mais oui, attends, je vais l’appeler… (Allant à la porte de gauche et appelant.) Bibelots un peu partout, vases sur la cheminée, etc. la ! quand yo recevous cette lettre de vouss ! Placez ensuite tout ce joli monde dans le salon de la divette, dans une chambre à coucher, puis dans l'escalier d'un immeuble bourgeois, et vous obtiendrez l'un des vaudevilles les plus échevelés de Georges Feydeau. Mon pauvre Fernand, tu ne vas pas encore être malade ! Efficacité garantie ! je ne suis pas artiste… (Se présentant.) Eh bien ! Tiens, c’est vrai, « le mariage de ma fille avec M. Bois-d’Enghien », c’est annoncé, on m’avait bien dit !… (Elle continue de lire à voix basse avec des hochements de tête de satisfaction.). tenez ! ), C’est entendu, Madame, à ce soir ! vous voudriez bien le savoir. (Haut.) La baronne, elle, a pris Marceline pour sa femme de chambre. ), C’est heureux qu’il m’ait prévenu tout de même… moi qui allais lui dire…. (À Lucette.) Dernière modification le 2 mars 2012, à 15:04, https://fr.wikisource.org/w/index.php?title=Un_fil_à_la_patte/Acte_I&oldid=3299967, licence Creative Commons Attribution-partage dans les mêmes conditions. (Il s’incline en faisant claquer sa langue en signe d’admiration railleuse.). Mais malencontreusement lors des présentations, la baronne ne peut s’empêcher de dire que Bois-d’Enghien est le fiancé de sa fille, Viviane. À son réveil, Lucette annonce qu’elle se suicidera à l'aide d'un revolver et ferme les portes à clé. Monsieur de Bois-d’Enghien, Général, un camarade. Oh ! 1.0 out of 5 stars Livre un fil à la patte. Tiens, tiens ! Mais comment donc ! ), Non, pas maintenant, pas maintenant ! Pourquoi avez-vous remporté comme ça votre chanson ? (Le saisissant au collet.) Il est ton amant et il t’épouse ! Mais pardon, Monsieur, qu’est-ce que vous voulez que ça me fasse que mademoiselle je ne sais pas comment chante, qu’on lui a fait du pied, du pied, du pied, du pied de cochon, truffé ? c’est trop ! Oh ! Ils referment la porte sur eux.). Il est plouss pétite qué l’autre… mais il est plouss portatif !… (À Antonio.) Votre domestique m’a dit que vous la trouviez stupide ! 1999 : Un fil à la patte, mise en scène d'Alain Sachs, au théâtre de la Porte-Saint-Martin avec Lysiane Meis dans le rôle de Lucette Gautier et José Paul dans celui de Fernand de Bois-D'Enghien [1]. Ça même fait qué yo pense qué yo vois qué vous l’avez là à lé doigt oun bâgue. Un fil à la patte est un vaudeville aux multiples rebondissements où des personnages pittoresques de la Belle Époque se croisent dans une cascade de quiproquos.Fernand Bois d'Enghien, noceur avenant et beau parleur, est l'amant volage de Lucette Gautier, chanteuse de café-concert. dis donc, mais c’est que j’ai à m’en aller, moi ! quand nous serons partis ! Table des Matières-01- Présentation-02- Personnages-03- Acte I-04- Acte II Ah ! (Confidentiellement.) Vous comprenez, la sœur d’une chanteuse de café-concert !… est-ce qu’on épouse la sœur d’une chanteuse de café-concert ?… N’importe, il me semble que, si toquée soit-on d’un homme, on peut bien, à midi…! Il n’y aurait pas d’indiscrétion ! Comme il est beau, M. de Bois-d’Enghien ? ), Allons bon, voilà qu’on sonne à la cuisine, je ne pourrai jamais les annoncer. (Elle sort par la droite pendant ce temps, Lucette met le bouquet dans le vase qui est sur la console. Ah ! Messieurs, Madame, je vous demande pardon, c’est parce que je crois avoir oublié…, Mais asseyez-vous donc, Monsieur Bouzin ! elle n’est pas capable de faire ça !… Elle a la nature de mon père ! Beaucoup de rhumes, cette année. Feydeau- Un fil à la patte ; On purge bébé ! Hein ?… Oh ! Buéno ! Fernand de Bois-d'Enghien est revenu chez sa maîtresse la diva (chanteuse) Lucette Gautier, pour lui annoncer sa rupture après le déjeuner. (Revenant à son idée.) À gauche de la scène, peu éloignée de la console, et côté droit face au public, une table rectangulaire de moyenne grandeur ; chaise à droite, à gauche et au-dessus de la table. bah ! Oh ! C’est malin ! (Lisant.) (Il s’assied à droite de la table.). Mais comment donc ! Ah ! Oh ! bien, si ça ne vous dérange pas… Au moins nous pourrons travailler utilement. Au fond de l’antichambre, un porte-manteaux. tu as de Fontanet à déjeuner ? ), Muchas gracias ! Si vous alliez annoncer, maître d’hôtel ? pardone ! Et encore les jeunes filles, il faut bien se dire ceci : à celles qui ne comprennent pas, ça ne leur apprend pas grand’chose, et à celles qui comprennent, ça ne leur apprend rien du tout. (Il sort au fond.). ce n’est pas le suicide qui me ferait peur, si j’apprenais jamais, ou si je lisais dans un journal… (Elle indique le journal qu’elle tient. Le général demande à "Bois-d'Enghien" qui est son rival, car il le tuera. faites-le entrer ! À la titre que yo pouisse vous aimerr… porqué yo vouss s’aime, Lucette ! Lucette tombe sur un canapé et s’évanouit. Non, mon petit… je suis justement venue pour te prévenir ! Chut, la voilà ! tout ça, porqué yo lo souis venou en France por achéter por moun gouvernement deusse courrassés, troiss croisseurs et cinq tourpilleurs. Vous ne trouvez pas que ça sent mauvais ici ? ça l’est moi qué yo l’ai envoyée cet matin dans oun bouquette. Oui, mais yo n’ai dit ça qué pour Madame. J’ai cru que c’était fini, nous deux ! C’est beau de pouvoir faire aussi mauvais que ça, du premier coup ! elle est bonne ! Du reste, je ne sais pas pourquoi je vous demande ça, je ne chante pas ce soir : c’est mon jour de congé. La bague, là… Oh ! (Il lui tend sa carte. seulement, tâche de ne pas aller, comme la dernière fois, perdre la pension de ton fils aux courses. ce ne serait pas encore une raison pour ne pas être debout à midi et quart !… Je comprends très bien que l’amour vous fasse oublier l’heure !… (Minaudant.) mais voyons, c’est ennuyeux, puisqu’il y a un article sur moi ! pin. Cómo se dice « tabernáculo » en francés ? Je n’ai pas encore pu voir madame, on avait sonné à la cuisine pour ce bouquet. Tenez, Madame, si vous voulez voir par vous-même. faites-le entrer et allez prévenir ma sœur. (Il lui remet la chanson.). Non, ce n’est pas le moment de lire les journaux ! Je vous demande pardon un instant. Pendant que tout ce beau monde déjeune, Bouzin, personnage étriqué, auteur de chansons à ses heures pour Mademoiselle Maya, entre autres, et surtout clerc de notaire de son état, sonne à la porte. Assistant: Nicolas Rol. Je ne sais pas, Monsieur, il n’y a pas de carte : c’est un bouquet anonyme. Vous partez ! Positivement, il a quelque chose ! PDF Francais. Eh bien ! Dis-moi que je r’ai ? Mon dieu, je ne dirai pas que c’est pour les jeunes filles. À droite du canapé, c’est-à-dire au bout le plus rapproché du spectateur, un petit guéridon. (Se dégageant.) Sapristi ! Ah ! (À Marceline qui redescend avec une petite boîte à la main) Tu juges de mon émotion quand je l’ai vu revenir hier au soir ! Il est reçu fraîchement par le majordome, qui fait passer sa chanson à Lucette, occupée à déjeuner. Vouss ! (Mme Duverger remonte.) Elle a dit qu’elle était stupide et que je vous la rende. ». (Toutes ces portes sont à deux battants.) Bouzin revient donc chez une Lucette folle de rage d'avoir été ainsi dupée, pour être mieux chassé une fois encore. Stupide, votre chanson !… Oh ! De la même !… (Même jeu.) Et moi qui !… (Il prend le bouquet, comme pour le remplacer, remonte jusqu’au fond avec, puis se ravisant.) Faut-il être bête ! c’est bien le moins ! vous comprenez : je suis habitué à voir ce qu’on fait pour elle, je sais ce qu’il lui faut. (Il sort par le fond droit. MAR 24. Poussin, c’est oun hômme morte ! ça ne serait pas long, va ! hum ! Eh bien ?… Vous avez dit à Mme Lucette Gautier, pour ma chanson ? Laisse-moi tranquille, Bodégué. Sur le palier de chez Bois-d'Enghien. allez-vous-en ! Qu’il vous suffise de savoir que si j’avais eu le cœur libre, je ne vous aurais préféré personne. Vous êtes amoureux de Lucette ! With Emmanuelle Béart, Charles Berling, Dominique Blanc, Jacques Bonnaffé. Tiens, qu’est-ce qu’il y a donc dedans ?… un écrin ! mais d’abord, il faut que je vous remercie pour votre splendide bouquet. (Riant au général pour dissimuler son émotion.) Qu’est-ce que tu as, mon chéri, on dirait que tu es triste ? Mais pendant qu’il se déshabille derrière un paravent, Lucette rouvre les portes et appelle avec la sonnette. Au lever du rideau, Marceline est debout, à la cheminée sur laquelle elle s’appuie de son bras droit, en tambourinant du bout des doigts comme une personne qui s’agace d’attendre ; pendant ce temps, dans le fond, Firmin, qui a achevé de mettre le couvert, regarde l’heure à sa montre et a un geste qui signifie : « Il serait pourtant bien temps de se mettre à table. Eh bien ! (Il repose le bouquet sur le piano, puis à Firmin.) ça fera peut-être une petite dame de moins, ça ne fera pas une grande dame de plus. Merci ! pas un mot aujourd’hui !… vous attaquerez demain ! L’argent préside à la destinée de chacun. (Aux autres.) Je suis à vous tout de suite. La misère ! Le Résumé de Un fil à la patte : Résumé détaillé de Un fil à la patte de Georges FEYDEAU. On purge bébé ! Lucette fait savoir qu'elle accepte, sans imaginer évidemment que le futur marié est Bois-d'Enghien, son amant ! Voilà ! Je vous trouve impertinent ! Vous voyez donc bien !… Enfin, hier, elle était raisonnable ; c’était définitivement fini avec Bois-d’Enghien, elle avait consenti à répondre au millionnaire, pour lui fixer une entrevue pour aujourd’hui, et alors… parce que ce joli cœur est revenu, quoi ? (À part.) À gauche de la Scène, peu éloignée de la console, et côté droit face au public, une table rectangulaire de moyenne grandeur ; chaise à droite, à gauche et au-dessus de la table. quand il faut verser sept mille francs pour ça, vous savez !…. ), C’est pour la pension du petit. oh ! (Ils se serrent la main.). Je voudrais rester comme ça pendant vingt ans !… et toi ? Alors, pour en revenir à ma chanson…. il n’y en a pas ! Mais, ça ne fait rien ! (Se levant.) Il le faut ! Qu’est-ce que vous voulez, je n’ai jamais été mariée, moi ! (Il cherche une carte dans sa poche, tout en écartant Bois-d’Enghien pour se rapprocher du général. vous êtes physionomiste ! La baronne en visite, acte I (1998) Livres (1) [Un fil à la patte, mise en scène d'Alain Sachs] (1999) Auteurs liés à ce spectacle (10 ressources dans data.bnf.fr) Auteur du texte (1… le… Oh ! (Riant.) (Il s’assied sur le canapé et cause avec Chenneviette debout derrière le canapé.). ), Mais, oui ! (À part au moment de partir.) (Elle fait mine de reprendre sa lecture. je te plains ! voilà ! (On sonne. Figurez-vous que je ne l’ai pas lu. (Elle appuie sur le mot « mon ». (Ils entrent, parlant tous à la fois et tenant chacun une tasse de café à la main. Ah ! (Tout le monde se regarde interloqué, ne sachant que dire.). non ! Et comment avez-vous fait ? Écoutez, mon cher ! au lieu de : « Moi j’pique des épingles », il met : « Moi j’touche des épingles », et voilà, ça y est, ça devient d’actualité. est un vaudeville, une pièce en un acte du dramaturge français Georges Feydeau (1862 - 1921). ), Caramba !… Quel il est cet homme… que yo le visse… qué yo le sache…. voilà madame ! Tenez, Général, voilà une carte. Ah ! dis-moi que tu ne te marieras jamais ! Il est stoupide ! C’est drôle ça ! Ça, c’est vrai, il ne sent pas bien bon, mais c’est un si brave garçon !… En voilà un qui ne ferait pas de mal à une mouche ! on voit bien que vous ne savez pas ce que c’est ! Si seulement il y avait quelque chose à en faire. c’est… ? Ah ! Oh ! Ah ! Un salon chez Lucette Gautier. Poussin ?… Bueno ! (À Antonio.) Vous… le connaît bien mamoiselle Gautier ? Moi ! » de satisfaction. Tiens, Nini ! (Il tire de sa poche un Figaro, qu’il déploie tout grand. Bouzin… il s’appelle Bouzin ! Madame Duverger, s’assied, regarde un peu autour d’elle, puis histoire de passer le temps, elle entr’ouvre un Figaro qu’elle a apporté, le dépliant à peine comme une personne qui n’a pas l’intention de s’installer pour une lecture. L’amour de Jérôme Deschamps pour les acteurs de la Comédie-Française lui vient d’un merveilleux souvenir d’enfance… Une salle pliée de rire devant Un fil à la patte mis en scène par Jacques Charon ! Enfin, il est évident qu’il doit être riche pour faire des cadeaux pareils. Le seul, l’unique ! c’est vrai, je n’y pensais plus ! si… oun bâcatil… Si… si… (À Antonio et lui faisant signe de sortir.) ah ! Sonnerie différente des précédentes. C’est que madame est en train de déjeuner et elle a du monde. Il lui devient encore plus difficile de rompre en présence des autres personnages peuplant les lieux : Gontran de Chenneviette, père de l'enfant de Lucette et flambeur notoire, Ignace de Fontanet, un ami à l'haleine dissuasive, Marceline, sœur de Lucette, gourmande invétérée, et Nini Galant, cocotte de son état. Parce que !… nous gênons !… nous sommes de trop !…, Fichtre !… Filons ! Carçonne ! C’est égal, il ferait bien de prévenir qu’il a de l’accent ! J’ignorais que vous fussiez littérateur ! Ah ! Il lui a fait porter un bouquet de fleurs et une bague dans un écrin en lui déclarant qu'il est fou d'amour pour elle. Car enfin, ça n’en a pas l’air, une bague comme ça, ça vaut plus de sept mille francs. (Il remonte au fond.). (Allant à Fontanet, et étourdiment.) Oui, c’est bon ! Ma sœur !… Oh ! chéri, va ! Combienne de temps il faut à vous pour ça ? Comment, c’est Bouzin ?… Oh ! La baronne intriguée va vérifier et n’en trouve pas. il y a déjà madame qui attend. ». Eh ! Ah ! cherchez donc pas ! mon Dieu !… (Vivement, présentant Bois-d’Enghien.) Porqué yo veux vous amener à la terrain… porqué yo veux votre tête ! Ténor ; c’est ça… vous avez mis le doigt dessus. c’est juste ! (Le Général rit aussi par complaisance. Je suis désolé d’avoir à te demander ; je… je voudrais pouvoir subvenir, mais les affaires vont si mal ! Le spectacle remporte un grand succès et garde l'affiche pendant 129 représentations. Oh ! (Elle s’assied à droite de la table.). il essiste ! Oui, tenez !… ça, c’est un peu vrai ce qu’il dit là ! Vidéo d'Un fil à la patte. allez-vous-en ! Mâdâme, cette chour est la plouss belle dé ma vie ! Mais à cause de ma position de fortune actuelle… ne pouvant t’offrir l’équivalent de la situation que tu mérites…. (Il se sauve.). Tu m’aimes ? Porqué yo n’aime pas qu’il est oun paquette dans mes roues… et quand il est oun obstacle, yo saute pas par dessous !… Yo le supprime. Là ! Et yo me permets d’apporter la bracélette qu’elle va avec. (Elle lui donne une carte. Bouzin, vexé, sort prestement. ), Moi ! C’est curieux, tenez ! Mais yo l’avais cru qué nonn… porqué yo l’avais récevou votre lettre… et il essiste ! non, c’est trop ! Gontran ramène Lucette voir le vent coulis pour que Bois-d’Enghien puisse expliquer à la baronne et à Viviane de ne pas dire les mots : « fiancé », « futur gendre », car Lucette s’évanouirait. Oui ! À l’autre bout du canapé, une chaise volante. (À part.) Ah ? L’air n’est pas encore fait (Récitant avec complaisance.). (Même jeu pour la baronne.) Enfin, regardez les coqs… est-ce qu’ils ne sont pas debout à quatre heures du matin ?… Eh ! Et cet autre qui avait compris qu’elle était stupide ! Antonio, allez attendre à ma disposition dans la vestiboule ! Hein ! là, là, quand on pense que c’est si cher, ces machines-là ! (Firmin remonte). Extrait de l'acte I d'Un fil à la patte de Georges Feydeau, représenté par la troupe de l'Atelier théâtre de l'École alsacienne le 16 mai 2013 (Équipe B). ne parlons pas de ça ! Ah ? (34) Le général veut utiliser un remède de grand-mère qui consiste à placer une clé en fer froide sur la … (À part.) Oh ! Dans mon pays yo l’étais ministre de la Gouerre ! (Haut.) Un fil à la patte est une pièce en trois actes de Georges Feydeau (1862-1921) créée à Paris au théâtre du Palais-Royal le 9 janvier 1894. Voilà, au courrier des théâtres, c’est assez intéressant ; voilà : « Tous les soirs, à l’Alcazar ; grand succès pour Mlle Maya dans sa chanson : « Il m’a fait du pied, du pied, du pied… il m’a fait du pied de cochon, truffé. Ah ! ça l’est oun chantor de bouilli-bouilli !…. Oh ! Malheureusement, ce n’est pas possible ! (Elle entre dans la salle à manger. Il est toujours mis ! Acte iii scène 8 un fil à la patte 329 mots 2 pages. Le valet vient lui ouvrir la porte. je le range, là, je le range ! bueno !… (Il gagne la droite.). (Il salue Mme Duverger qui a levé les yeux et rend le salut. Qu’est-ce que vous avez ? Si, si, laissez donc ! (À part, en se dirigeant vers la chambre de Lucette.) non ! dites-lui, que diable ! (Retournant à lui et le serrant comme si elle allait le perdre.) représentation d'Un Fil à la Patte de Feydeau par les élèves de l'Option Théâtre du Lycée de Parentis-en-Born 2013 »… et de fait, il est évident qu’elle sera ravie de chanter quelque chose de moi… Alors, j’ai fait ça ! je ne sais pas… je ne connais pas la chose ! Reviewed in France on March 24, 2019. Et que le rossignol viendra chanter encor…, Oh ! Ah ! Pff !! — Moment de silence. euh !… Je n’y suis pas du tout !…. Seulement je suis embêté à la perspective de rompre tout à l’heure ! évidemment, la forme est défectueuse ! la ! lui flanquer comme ça mon mariage dans l’estomac, sans l’avoir préparée. Vivement.) Devant la cheminée, un pouf ou un tabouret ; à gauche de la cheminée et adossée au mur, une chaise. Elle a la chance de trouver un homme colossalement riche… qui se consume d’amour pour elle ! C’est une chanson que j’ai écrite pour Lucette Gautier… Tout le monde me disait : « Pourquoi n’écrivez-vous pas une chanson pour Lucette Gautier ? Un fil à la patte est une comédie en trois actes de Georges Feydeau représentée pour la première fois à Paris le 9 janvier 1894 au théâtre du Palais-Royal et appartenant au vaudeville. Show Map. Permettez-moi quelques flors môdiques qué yo vous prie, qué… qué yo vous offre ! Je n’en crois pas mes yeux ! (Il se dispose à remettre son portefeuille dans sa poche, quand une idée traverse son cerveau ; il s’assure que la baronne, qui est à sa lecture, ne le regarde pas, il retire sa carte et la fourre dans le bouquet, puis descendant.) Il faut absolument que je la lâche et qu’elle me lâche ! c’est le propriétaire lui-même qui m’avait dit, sous le sceau du secret : « Mon cheval est favori, mais ne le joue pas ! En tout cas, ça prouve la générosité du donateur ! porqué yo vouss s’aime Loucette, et qué yo vois que yo souis là… tous les deusses… ounique ! Lucette, qui est passée derrière le canapé, l’enlaçant brusquement par le cou au moment où il va avaler une gorgée de son café. Dépêchez-vous ! Ah ! bon ! C’est très bien ! qué yo souis la… près de vouss… ounique ! Un camarade, c’est le mot, un camarade, pas davantage. viens comme ça, on te connaît ! Qu’est-ce ça nous fait le nom de ces gens-là, puisque nous ne les connaissons pas. mais… la voilà duchesse de la Courtille ! Vous avez remarqué, n’est-ce pas, Firmin ? (Il s’incline et remonte. bien ! (Saluant Antonin, au fond n° 2.) Collez le ticket attestant votre participation à la séance. si tu veux le savoir, j’ai que cette situation ne peut pas durer plus longtemps ! je sais bien !… mais ça, Lucette vous le dira. Acte II et III. Mais je vous dis, ne cherchez pas ! (L’introduisant.) (Il retourne à droite en sifflotant, les mains dans ses poches, pour se donner un air détaché.). Parfaitement, Madame ! (On sonne.). (Prenant l’antipyrine que lui remet Marceline.) J’avais oublié mon parapluie ! Mais je n’en ai pas plusieurs… de sérieux s’entend. non ! quoi ? À Fontanet qui s’efface devant elle.) Prenez garde, Général, vous abordez là un terrain dangereux ! J’ai des invitations en blanc. ), Bueno, alors, si oun câmârâte… (Il lui serre la main et redescend.). je suis bien contente pour toi ! combien je regrette ! le général Irrigua ? Est-ce ma faute ? Ils sont dans un monde où l’argent a une place absolument déterminante ; et ils courent après, chacun à sa façon. Oui ! ), Si !… seulement j’ai… j’ai un mot à te dire. » ; tu me répondrais : « Ma Lulu !… » et la vie s’écoulerait. Il amplifie les procédés traditionnels d’un théâtre en bout de course pour les mettre à l’épreuve et en faire un chef-d’œuvre de loufoquerie. yo l’avais pas de l’archent, quand yo l’étais professor modique et que yo l’ai dû pour vivre aller dans les familles… où yo donnais des léçouns de francess. (À part.) ah ! mais je travaille toujours sans collaborateur… (Remontant.) ), Moi de même, Monsieur ! Oun bâpiole ?… Qu’est-ce que c’est oun bâpiole ? Allez-vous-en, Bouzin, allez-vous-en ! Camille Bouzin, officier d’Académie ! bien, c’est… (Riant.) (Il indique le siège de droite de la table et va pour entrer dans la salle à manger. (Il met la carte dans sa poche. N’est-ce pas, Monsieur ! Mais non ! À gauche, premier plan, une console surmontée d’un vase. mais non ! Ah ! Un fil à la patte est une comédie en trois actes de Georges Feydeau représentée pour la première fois à Paris le 9 janvier 1894 au Théâtre du Palais-Royal et appartenant au vaudeville.