foudroyée. CLOUZOT, D'après l'uvre de
Qui est donc Alberte, cette jeune femme étrange, en apparence si réservée et pourtant capable de séduire le beau soldat qu'hébergent ses parents ? Jules Amedée; Vicomte de Brassard; Mlle Albertine; Comtesse du Tremblay de Stassville; Marmor de Karkoël; Chevalier de Mesnilgrand; Haute-claire Stassin Malgré sa condition cardiaque, elle se lève et marche péniblement dans les couloirs obscurs. Camille Guérini, C'est un homme tyrannique, odieux. Ces six histoires brèves révèlent à tour de rôle les cruautés intimes, les jalousies et les amours meurtrières, d’un monde si familier que le charme opère quand la fiction s’efface. dirige à Saint-Cloud une "institution pour jeunes gens". Il y a, dans les films de Clouzot, tout ce qu’il dit et tout ce qui est dit de lui. se relever... C'en est trop pour la frêle jeune femme qui s'écroule
Poussée à bout par le comportement de Michel, les deux femmes décident de le tuer : un week-end de vacances, elles attirent Michel à Niort, lui font boire un soporifique et le noient dans une baignoire. Dans ce milieu bon enfant, sa personnalité détonne : elle … Armand THIRARD et
A cet égard, il fallait que ce plan soit le plus proche possible du terme du film, et si l'on peut trouver les quelques séquences qui suivent un peu évacuées (quoique la toute dernière scène soit remarquable, nous y reviendrons), cette sécheresse était probablement indispensable. Ce livre m’a semblé nébuleux et flou. Jean Lefebvre, Un accident immobilise la diligence au milieu de la nuit. Anatole Paris, Direction artistique : Boileau et
Que faut-il retenir des Diaboliques, le recueil de nouvelles qui plonge les lecteurs dans un univers scandaleux ? Résumé. Les intentions réelles des Diaboliques ne sont jamais révél… » L’assertion demande en réalité à être soutenue : si les films d’Henri-Georges Clouzot semblent à ce point lui appartenir, ce n’est pas seulement parce que ce perfectionniste notoire supervisait chaque élément de son œuvre jusqu’à ce qu’elle coïncide tout à fait à sa vision. Georges Van Parys, Costumes : Thérèse Dorny, Homme tyrannique et méprisant, il maltraite son épouse ainsi que sa maîtresse, Nicole, qui enseigne dans l'établissement. Paul Meurisse, Portrait d'Henri-Georges Clouzot à travers ses films, Chronique livre : Henri-Georges Clouzot cinéaste, (1) Le film n’a pas conservé le titre du roman dont il est tiré : un temps titré. Résumé : Dans une institution destinée à l’éducation des jeunes garçons, Christina et Nicole, respectivement épouse et maîtresse du directeur Michel Delasalle, s’associent afin … Dans la salle de bains, elle se fige de stupeur : derrière elle, Michel est là, immobile, sous l’eau de la baignoire. Le rideau cramoisi; Le plus bel amour de Don Juan; Le bonheur dans le crime; Le dessous de cartes d’une partie de whist; À un dîner d’athées; La vengeance d’une femme; Présentation des personnages. En écho contrasté au Salaire de la peur, film dominé par la roche et par le feu (à tel point que si l'on doit éteindre un incendie, on n’y utilise pas de l’eau mais de la nitroglycérine, et que si un personnage manque de se noyer, ce n’est pas dans l’eau mais dans du pétrole), Les Diaboliques est un film aqueux (2), qui suinte et sent la pourriture humide. Concentrons-nous, donc, sur ce plan, puisqu’il raconte tout le reste. Quelqu’un d’autre est là, et l’attire dans le bureau de Michel : le nom de celui-ci a été tapé, plusieurs fois, à la machine. Pour autant, Vera Clouzot n’était pas comédienne et elle n’a tourné que trois films durant sa carrière, les trois pour son époux, et les trois pour des rôles de femme délaissée, humiliée, trahie, poussée à bout, épuisée... Vera Clouzot mourra en 1960 d’une crise cardiaque survenue bien trop tôt, à l’âge de 46 ans, et - quand bien même le raccourci a quelque chose d’indécent - il est difficile de ne pas projeter une partie de ses rôles dans l’image que l’on se fait de la femme réelle. Elle se réfugie
martyrise sa maîtresse attitrée Nicole, professeur dans l'établissement. Pays : Robert Dalban, dans la salle de bains. Aux yeux des critiques, la fin heureuse pour les criminels constitue une pierre dachoppement pour une telle interprétation. Jules Barbey d'Aurevilly, Les Diaboliques Recueil de nouvelles Le rideau cramoisi Pendant un trajet en diligence, le narrateur rencontre le Vicomte de Brassard. Charles Vanel, son mari à Niort, lui fait boire un soporifique, et aide Nicole à le
de Jérôme GERONIMI, René MASSON et Frédéric GRENDEL, Directeurs
La ville est plongée dans l'obscurité. Johnny Hallyday, Le rideau cramoisi; Le plus bel amour de Don Juan; Le bonheur dans le crime; Le dessous de cartes d’une partie de whist; À un dîner d’athées; La vengeance d’une femme; Présentation des personnages. Vera Films S.p.a. Recommandé parWilliam Friedkin, Gérard Krawczyk, Marjane Satrapi. Madeleine Gug, Photographie : Jacques Hilling, Robert Juillard. Suspense
Puis le mort se relève, avec des yeux révulsés. Les yeux révulsés, ça, par contre, il ne savait pas faire, et cela fut sur le plateau l’objet d’une remarque particulièrement humiliante de la part de Clouzot, qui attisa les tensions entre Meurisse et le clan Clouzot d’autre part (avec Simone Signoret, au milieu, qui avait bien du mal à trouver sa place). Certaines nouvelles paraissent tout d'abord séparément. Jean Témerson, n&b, Réalisation,
C’est que notre fameux plan - toujours lui - est un contrechamp, et que 1/ si contrechamp il y a, c’est qu’il y avait champ, et 2/ le contrechamp est, cinématographiquement, le moyen le plus efficace de créer une opposition (dans contrechamp, n’y a-t-il pas « contre » ?). Noël Roquevert, Simone Signoret, Au moment de la réception frontale de ce plan, le cerveau du spectateur peut principalement l’analyser dans deux directions opposées, l’une d’entre elles étant immédiatement confirmée par les plans suivants (ce qui, pour autant, ne rend pas l’autre direction complètement dénuée d’intérêt) : soit Michel n’est pas mort, soit c’est un fantôme qui est revenu hanter Christina. scénario et dialogues de
Mais pourquoi bouge-t-il ? Elle donne des cours aux jeunes nobles de la ville de V Elle tombe amoureuse de Serlon de Savigny et visiblement c'est réciproque (en tout cas, c'est ce que le narrateur, médecin de la ville de V suppose). Les lecteurs qui souhaiteraient poursuivre doivent donc être prévenus : nous allons, en images comme en mots, trahir le secret des Diaboliques. Pierre Boileau, Thomas Narcejac, Musique : Ils ont une fille, Alberte, tout juste sortie du pensionnat pour vivre auprès d’eux. Le parquet de Paris ne tardera pas à ce propos à lui intenter un procès pour attentat à la morale publique. Henri-Georges Clouzot, Georges Lourau. Avec Les Diaboliques, Barbey d'Aurevilly signe une œuvre particulièrement ambigüe et choquante pour l'époque. On ne va pas revenir ici sur le plan machiavélique propre à la diégèse, mais sur les autres histoires que ce contrechamp raconte : Parce que nous avons assisté au meurtre de Michel, cette hypothèse aurait même paradoxalement tendance à s’avérer plus acceptable que la réalité, qui nécessite que le spectateur accepte rétrospectivement d’avoir été l’une des victimes de la duperie. de la photographie
Les Diaboliques. Sous le Premier Empire, le vicomte de Brassard, jeune sous-lieutenant, est en pension chez de braves bourgeois de province. Résumé" Dieu, le créateur de toutes les réalités, n'en défend aucune à l'artiste, pourvu que l'artiste n'en fasse pas un instrument de perdition. " Spontanément, on pourrait y percevoir une référence religieuse, notamment baptismale. Une œuvre au parfum de scandale Le recueil de ces six nouvelles, écrites entre Valognes et Paris entre 1866 et 1872, porte à l'origine le titre de Ricochets de conversation, qui soulignaient l'importance des dialogues. Il reste moins de 5 minutes de film. Les personnages 26 LES FEMMES 26 LES HOMMES 28 L'AMBIGUÏTÉ SEXUELLE 30 LE NOM DES PERSONNAGES 35 IMAGES ET RÉFÉRENCES 37 4. Résumé. Jacques Varennes, D’une part, il y a le mépris indescriptible que Paul Meurisse éprouvait à l’égard de Vera Clouzot qui n’était là, selon lui, que parce qu’elle était l’épouse du réalisateur (ce qui n’est pas faux, mais on en reparle de suite). Cliquer pour voir plus. Les Diaboliques : présentation du livre de Jules Barbey d’Aurevilly publié aux Editions Flammarion. Pierre
Le problème c'est que Serlon doit se marier avec Delphine de Cantor ; le mariage se feraquand même ! Décryptez Les Diaboliques de Barbey d'Aurevilly avec l’analyse du PetitLitteraire.fr ! Véra Clouzot, Et à première vue c'est un mariage heureux. Recueil de nouvelles de Jules Barbey d\'Aurevilly (1808-1889), publié à Paris chez Dentu en 1874. Mais en revoyant le film, on perçoit mieux à quel point, en réalité, la machination la plus redoutable est l’oeuvre de Clouzot (dont la mise en scène nous oriente constamment vers ce qu’il veut que l’on perçoive de la vérité) et, avant lui, de Pierre Boileau et Thomas Narcejac, les auteurs de Celle qui n’était plus, roman à l’origine des Diaboliques (1) - et ce quand bien même Clouzot a abondamment trahi l’oeuvre originale pour se l’approprier, ne conservant que la trame générale du triangle pervers (dans laquelle la victime est devenue un homme, et l’assassin à la santé fragile est devenu une femme, mais nous y reviendrons là aussi). Se référant à la scène sublime qui ouvre Richard III de Shakespeare, Barbey d'Aurevilly se permettra tout dans ses récits de passion et de haine. Michel Delasalle dirige à Saint-Cloud un pensionnat pour jeunes garçons qui appartient à sa femme Christina, jeune femme à la condition fragile. Par ses articles, pamphlets, nouvelles ou romans, le critique littéraire faisait régulièrement irruption dans les pages littérature des journaux du XIXe siècle. Résumé. 1955 1 h 54 min. de 1954 durée 114'
Michel Serrault, Les thèmes principaux, dans Les Diaboliques, sont l'amour, l'adultère, le meurtre, la vengeance et la rancune. Dans les plans suivants, parce qu’il enlève ses fausses pupilles et que Nicole le rejoint, on comprend que l’hypothèse surnaturelle doit s’effacer devant le pragmatisme froid de la machination : les diaboliques du titre, ce n’était donc pas le couple de mantes religieuses ayant manigancé l’assassinat de leur époux / amant (rayez la mention inutile), mais le couple Michel / Nicole ayant élaboré un stratagème particulièrement retors (et à l’efficacité contestable, tant il s’effondre vite) pour profiter des faiblesses cardiaques de Christina. Résumé des six nouvelles 13 3. « Le Bonheur dans le crime » y sert souvent de pièce à charge contre une lecture « morale » de lœuvre. C’est parce que, par-delà-même la maîtrise de l’acte créatif, ses films se nourrissaient de ce qu’il était, de son rapport au monde ou aux autres. Un pacte diabolique réunit les deux femmes : elles décident de le
La chute est brève et inattendue, comme souvent dans une nouvelle, et laisse le lecteur dans son incompréhension. Il terrorise sa femme Christina et
C'est un homme tyrannique, odieux. Christina est terrifiée par une présence dans les couloirs. Dans Les Diaboliques, les femmes qui sont au centre des nouvelles sont énigmatiques, parfois presque irréelles. Henri-Georges Clouzot, Avec : Il faut croire que la tentation du fantastique aura largement effleuré l’esprit d’Henri-Georges Clouzot et que celui-ci aura peiné à y renoncer, puisque lorsqu’il s’agira d’achever le film, il réécrira au dernier moment une ultime séquence mettant en scène l’élève Moynet, le mythomane ayant « combattu un lion à la Foire du Trône » : cette fin, joliment ouverte, entrebâille in extremis la porte du fantastique, suggérant la persistance des âmes damnées dans cette grande demeure sombre aux couloirs mystérieux... Mais revenons à notre fameux plan et à ce qu’on y voit : une baignoire remplie d’eau, et un mort qui se relève. Les Diaboliques (French pronunciation: [le djaboˈlik], released as Diabolique in the United States and variously translated as The Devils or The Fiends) is a 1955 French psychological horror thriller film directed by Henri-Georges Clouzot, starring Simone Signoret, …
Les Diaboliques Sortie le 29 janvier 1955. Les diaboliques. Horreur ! Studios de production : Une jeune femme du nom de Hauteclaire Stassin (du nom d'une épée d'après le livre) est devenue professeur d'escrime à la suite de son père. Georges Chamarat, 1Le débat sur les véritables intentions de Barbey dans les Diaboliques a commencé dès la publication, tumultueuse, du recueil (1874). Elles organisent minutieusement son meurtre et jètent le corps dans la piscine. Pour Les Diaboliques, le plan en question montrerait une baignoire... mais dans un premier temps, gardons-nous d’en dire plus : lors de sa sortie au milieu des années 50, le film s’achevait sur un panneau à l’adresse du public réclamant de ne pas « être diabolique » et de garder pour soi ce qui venait d’être montré. Que Michel bouge, soit. Depuis ce plan initial qui voit la camionnette de Michel rouler dans une flaque boueuse en écrasant le bateau de papier construit par un enfant, jusqu’à cette piscine d’eau stagnante et opaque qui semble dans un premier temps comme avoir décomposé le corps de Michel, l’eau fait ici office de révélateur à la moisissure des coeurs : chaque personnage semble dilué dans le jus de son inhumanité, et Clouzot, portraitiste impitoyable quand il s’agissait de la médiocrité humaine, semble se régaler en peignant cette galerie de personnages haïssables et impitoyables. Michel Delasalle dirige à Saint-Cloud un pensionnat pour jeunes garçons qui appartient à sa femme Christina, jeune femme à la condition fragile. Résumé. noyer dans la baignoire. Le lecteur n'accède jamais à leurs pensées (sauf dans La Vengeance d'une femme, qui constitue une exception intéressante). Un inspecteur en retraite, Fichet, intrigué par son
Il terrorise sa femme Christina et martyrise sa maîtresse attitrée Nicole, professeur dans l'établissement. cardiaque. dans le texte comme dans les images l'illustrant. On fait vider la piscine : le corps a
Depuis son lit, elle devine une lumière, puis une silhouette évoquant celle de son mari assassiné. Crime, Drame, Suspense, Réalisé par : Avec Le Salaire de la peur, son film précédent, Henri-Georges Clouzot avait poussé à l’extrême sa démarche de formaliste, conscient de la puissance qu’une image, bien choisie et bien articulée, pouvait à elle seule déployer. 1955 Réalisé par Henri-Georges Clouzot 112 mn avec Simone Signoret, Véra Clouzot, Paul Meurisse. Armand Thirard, Scénario : Pierre Larquey, Le problème est qu’ici, on va en dire beaucoup trop, puisque l’on va abondamment commenter ce plan. Madeleine Suffel, Montage : Aperçu du corrigé : Jules BARBEY d'AUREVILLY: Les Diaboliques (Résumé & Analyse) Document transmis par : emmanuelle19559. Si le cinéaste avait, en effet, souvent un comportement de tortionnaire lorsqu’il entrait sur ses plateaux, la réalité a depuis été rétablie par les principaux concernés, et non seulement l’eau était chaude, mais Meurisse était qui plus est régulièrement séché et changé pour ne pas risquer de prendre froid. (2) Si l'on osait, on profiterait du terme pour signaler la présence, désormais célèbre, de Jean-Philippe Smet - alias Johnny Hallyday - parmi les jeunes pensionnaires.